Les Tontons Flingueurs

du nectar pour les amateurs de truands picaresques

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Table des Matières

Un Chef d’œuvre, n’ayons pas peur des mots pour ce film tiré (à la base) d’un roman d’Albert Simonin publié chez Gallimard en 1955, Grisbi or not Grisbi. C’est moins l’histoire qui rendit célèbre ce film que le florilège de bons mots, sortis tout droit de la plume acerbe, caustique et flamboyante d’un Audiard au meilleur de sa forme, bons mots, qui plus est, mis dans la bouche d’une brochette d’acteurs incomparables de l’époque.

Lino Ventura, Bernard Blier, Francis Blanche, Jean Lefebvre ou encore Robert Dalban, casting de rêve réuni à l’époque par un Georges Lautner des grands jours ont su donner ses lettres de noblesse à ce qui, au départ, n’était qu’un gentil pastiche des films noirs des années 50. Il fallait quand même oser, en (hint: bla bla bla bla text: pleine nouvelle vague), affronter les caciques intellos des Cahiers du Cinéma (qui éreinteront le film à sa sortie pour tourner cette comédie rustique, brutale, remplie de saillies verbales et de bourre-pifs et en faire un petit joyau plein de grâce jouissive. Alors avant de vous précipiter pour voir et revoir ce chef d’œuvre et vous faire définitivement plaisir, je ne boude pas le mien en vous proposant quelques scènes mythique pour vous mettre l’eau à la bouche.

Alors Happy birthday to you, Raoul !

Il connaît pas Raoul, ce mec !

Je ventile, façon puzzle

Scéne d’anthologie dans la cuisine

je ne peux évidement pas résister à la scène mythique où tous les acteurs sont absolument formidables.

Juste pour Francis Blanche et son clignotement d’œil hystérique devant un crime de lèse majesté.

Vrai pastiche ou Film de gangsters ?

Même si c’est un vrai pastiche, il n’en reste pas moins un film de gangsters avec l’inévitable fusillade mais traitée ici avec doigté et esthétisme y compris au niveau du son. Prêtez l’oreille !

Restons stoïques dans l’adversité..

Un moment de poésie

Quand Lino se targue de jouer le critique pour la musique sérielle, il s’expose à la vindicte d’un Claude Rich véhément et tête à claques à souhait.

On peut rester mondain

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