![](/auteurs/raoul-whitfield/cover_hud58a1a90f59730442109f88644f9c513_13685_600x400_fill_q70_box_center.jpg)
Bien que méconnu, il peut revendiquer la co-paternité du style Hardboiled au même titre que le trop fameux Dashiell Hammett dont il était l’ami ou encore que Carroll John Daly. Il a réussi dans ses meilleurs moments, à les égaler mais malheureusement il n’a pas eu la constance dans la qualité de ses alter-ego, alternant le très bon et le médiocre. D’aucunes mauvaises langues l’ont un peu taxé de copier le maître Hammett, mais il est vrai que c’était deux amis qui discutaient sans fin des mécanismes du polar et des romans Hardboiled.
Il est né à New-York en 1897 et passe une partie de sa jeunesse dans les Philippines, le Japon et la Chine. Comme de nombreux jeunes américains à l’époque, il réussit à se faire mobiliser dans l’Armée de l’Air durant la première guerre mondiale et malgré son jeune age sert comme aviateur en France. Cette expérience lui servira entre autres pour ces histoires de guerre aériennes et il mettra également à contribution son enfance en Asie pour décrire le cadre des aventures en particulier du privé Jo Gar. Il aurait pu tourné grand industriel car apparenté au célèbre magnat Andrew Carnegie (du fameux Carnegie Hall de New York), celui-ci veut le former à l’industrie sidérurgique. Mais entre écrivain et patron inflexible, Raoul a choisi et se tourne vers le journalisme. D’abord comme reporter, puis il commencera à vendre des nouvelles à Black Mask en 1923 qui publiera presque tous ses récits, même ceux signés du pseudonyme de Ramon Decolta avec le pré-cité Jo Gar.
Raoul Whitfield mérite donc la co-paternité du style Hardboiled.
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