Le polar se met au vert

Saint-Patrick pour les durs-à-cuire Irlandais

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Je vous rassure tout de suite, il ne s’agit pas de quitter le web pour aller taquiner la truite ou couler des jours tranquilles et forcement heureux dans la campagne verdoyante. Non, je parlerais plutôt d’écluser quelques bonnes bières irlandaises avec des Durs à Cuire de la pire espèce de s’immerger dans les tourmentes et les embruns de l’Eire, pays oh combien attachant et qui en l’occurrence, fête en ce 17 Mars l’incontournable Saint Patrick. Journée folle où Chicago colore sa rivière en vert, où Boston, la plus irlandaise des villes américaines, fait sa parade et où New York évidemment fait de cet événement un sommet de festivités débridées. Alors laissez couler à flots la Guiness, la Kilkenny, la Murphy, le Jameson, cher à Jack Taylor, le privé de Ken Bruen qui s’en descend une lampée à chaque page, et autres beuvrages celtiques revigorants et redécouvrez les auteurs irlandais incontournables du Polar, tels que Peter Cheyney, le vieux de la vieille, Day Keene, le méconnu, dont la mère était irlandaise, Mike Spillane, dont le père était non seulement irlandais mais également barman, c’est dire la lourde hérédité, d’où le penchant de son privé, Mike Hammer, bourrin, violent et adepte de la bouteille, ou partager les affres de Pat Coyne, le garda irlandais du Déjanté de Hugo Hamilton.

Voyez la vie en vert aujourd’hui et laissez vous aller à une bonne biture

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