Deauville 2018, le Festival fait sa moue

Le festival du cinéma américain de Deauville qui se déroule cette année, du 31 Août au 9 Septembre, a plutôt l’habitude de faire dans le glamour, planches obligent ! Cette année, sous la présidence de la belle Sandrine Kimberlain, il semblerait que la sélection pour la compétition soit assez bien fournie en polars, ou du moins en films mettant en scéne soit des taulards, des malfrats, des condamnées à mort et autres caractères classiques du roman noir.

Quelques échantillons de cette sélection :

• American Animals de Bart Layton ou quatre étudiants décident de réaliser un audacieux vol d’oeuvre d’art et évidemment un grain de sable va venir enrailler la belle mécanique de leur projet.
• Blindspotting de Carlos Lopez Estrada où Colin, en fin de liberté conditionnelle, fait face à un bavure policière.
• Dead Women Walking de Hagar Ben-Asher déroulant neuf histoires courtes de femmes condamnées à la peine capitale (on est aux US quand même, où le couloir de la mort est aussi embouteillé qu’une autouroute aux retours des congés !).
• Friday’s Child de A.J. Edwards dont le héros principal est suspecté d’un cambriolage et poursuivi par la police.

Mais le cinéma américain s’est toujours nourri de la violence de sa société et les évenements récents, bavure policiére teintée de racisme anti-noirs, des tueries de masse à répétition (cette banalité du sang versé en est presque indécente) et même les laissez pour compte de l’American Way of Life ont toujours donné en général des films durs, âpres et ma foi, proches de l’esprit Hardboiled.

Bien sur, je n’ai pas encore vu ces films et cette sélection est purement théorique, basée sur le programme du festival, uniquement pour la partie compétition. Au total prés de soixante films seront projetés à Deauville, aussi vous pouvez consulter l’agenda complet du festival en ligne pour vous y retrouver.